Les sentinelles du port

103AfficheSentinellesduportDocumentaire de Philippe Berrier • France• 2014 • Couleur • 0h52

Le film met en scène la mutation du port de Marseille. La ville a repris du terrain sur l’espace portuaire. La bataille engagée par les dockers depuis plus de soixante ans est perdue. Avec elle disparaît une certaine vision de la solidarité, du collectif, de l’organisation du travail. En parallèle de ce port essentiellement dédié dorénavant aux activités de passagers, émerge une nouvelle ambition pour la ville, être la destination touristique et culturelle du bassin méditerranéen, capter et satisfaire les flux de populations en se détournant, dans ses bassins marseillais, de l’accueil et du transport des marchandises. Un changement radical pour changer d’échelle et d’image et retrouver un âge d’or, une prospérité perdue.

Rencontre à l’issue de la projection avec des représentants de l’Union Maritime Nantes Port et de la SACN (Syndicat des Agents et Consignataires de Navires) de Saint-Nazaire et Emmanuel Lavigne – Directeur du festival Zones Portuaires Marseille Le Cinéville – Saint-Nazaire.

 

Biographie de Philippe Berrier

Photo de Philippe Berrier

Philippe Berrier est né en 1962 à Aix-en-Provence (13). Après des études de cinéma, il commence une carrière de reporter indépendant dans les zones de conflit. Ses sujets sont diffusés dans les émissions de magazine – « Rebelles karens en Birmanie » – 1987 – Antenne 2 – 9’ / « Le rock à Beyrouth » – 1988 – La Cinq/RAI/NHK – 8’ / « Beyrouth by night » 1989 – FR3 – 7’.

Ne souhaitant pas continuer dans cette voie journalistique, il affirme son choix d’auteur-réalisateur. Pour cela, il crée sa société de production et réalise des films institutionnels qui lui permettent d’autoproduire ses premiers documentaires. En 1991, « Kergonan : profession moine » – 52’ – La Cinq/Radio Télévision Suisse Romande (RTSR)/ Sky Channel – reçoit un bon accueil critique (Le Monde, Le figaro, Télérama).

Ainsi va se poursuivre jusqu’à aujourd’hui une alternance de réalisation entre films documentaires et films institutionnels. En 2001, « Ouagadougou, cellule 32 » – 52’ – Gloria Films – Arte Distribution – réalisé dans l’enfermement de la prison centrale de Ouagadougou, au Burkina Faso, est en compétition officielle au FIPA, à Biarritz.