EDUCATION A L’IMAGE FESTIVAL ZONES PORTUAIRES #9

LES COLLÈGES, LES LYCÉES ET LE FESTIVAL

Pour cette année, nous souhaitons également poursuivre le lien avec les établissements scolaires, notamment les collèges. Il est précieux et fondamental pour nous de participer à l’éducation à l’image et à la culture cinématographique des jeunes de notre territoire. Ainsi, nous proposons dans ce document différents films à l’attention des élèves de vos établissements, selon les niveaux dès la 5ème.

2 sujets en résonance avec la programmation du festival :

BEYROUTH: la ville invitée cette année et le SKATE: le sport exploré cette année. 2 jours réservés dans 3 cinémas :

À Saint-Nazaire : le Jacques Tati et le Cinéville

  • Cinéma Cinéville
    Séance : mardi 7 mai 9h30
  • Cinéma Jacques Tati
    Séances : lundi 6 mai 14h00
    Séances : mardi 7 mai 9h45 et 14h00 

A Pornichet : La toile de mer

  • Cinéma La toile de mer
    Séance : Lundi 6 mai 9h30

Par ailleurs, nous souhaitons dès l’année prochaine associer une classe à la programmation des films jeune public et de proposer un prix des collégiens afin que plusieurs classes soient intégrées au festival et que les élèves deviennent acteurs de celui-ci.

INFORMATIONS PRATIQUES

Tous les films seront en langue originale sous-titrée français et accompagnés d’une discussion à l’issue de la séance : Soit avec un invité du festival soit avec un membre de l’équipe de programmation. Les séances scolaires sont organisées à la demande des enseignant.es et sur réservation uniquement :

Vous pouvez inscrire vos classes directement ici :

!! Inscriptions obligatoires jusqu’au lundi 15 mars inclus.

CONTACTS / TARIFS

-CINÉMA JACQUES TATI :

Maëlle Péan & Charlotte Berthet-Garnier : cinema@letheatre-saintnazaire.fr 
02 40 53 69 63
TARIF : 3€ par élève – Gratuit pour les accompagnant

-CINEVILLE :

Olivier Mahé : omahe@cineville.fr
02 51 10 10 02 
TARIF : 5€ par élève

-CINEMA LA TOILE DE MER

Alexandre Salmeron : alexandre@latoiledemer.fr
TARIF : 4€ par élève

 

Pass culture pour les places de cinéma accepté.
Pour plus d’informations générales:
Sandrine@calesobscures.com / Pauline@calesobscures.com / Armelle@calesobscures.com

INVITATION AUX ENSEIGNANTS

Nous vous invitons le mercredi 3 avril 2024 à 11h30 au cinéma Jacques Tati, (2 avenue Albert de Mun, 44 600 Saint-Nazaire) à venir rencontrer l’équipe du festival et du cinéma.
Nous vous présenterons les Bandes Annonces des films destinés aux collégiens et serons là pour répondre à vos questions.
Un temps convivial autour d’un café conclura cette rencontre.

Inscriptions obligatoires jusqu’au lundi 15 mars inclus : RSVP Sandrine@calesobscures.com / Pauline@calesobscures.com / Armelle@calesobscures.com

Une ville invitée… POURQUOI BEYROUTH ? 

Note d’intention des programmateurs associés :

Aujourd’hui, le cinéma libanais offre le panorama d’un pays tiraillé par ses contradictions, mais à qui les multiples blessures ont développé un instinct de survie puissant. 

De “The River” de Ghassan Salhab ou l’art de disparaître dans un dernier refuge, à “Waves 98” Ely Dagher qui sonde le dégoût de naître et grandir en tant que libanais, en passant par les chronique de la séparation de “Lettre d’un temps d’exil” de Borhane Alaouié, nous souhaiterions partager avec les spectateurs cette énergie créatrice envers et contre tout. Celle de plusieurs générations de cinéastes qui, avec souvent peu de moyens, réussissent à faire exister un cinéma singulier. Un cinéma à l’état organique, qui, au fil des années, s’est auto-généré, au gré des initiatives de ses réalisateurs, qui ont appris à ne pas quémander auprès d’un Etat absent une aide ou un financement qui ne viendra pas. Un  cinéma qui résiste à l’amnésie et à la disparition des traces, porté par un essaim d’auteurs sans réelles infrastructures. 

Et ce n’est pas facile. Pendant la guerre civile (1975-1991), les cinéastes ont porté avec engagement leurs caméras sur les lignes de front. Aujourd’hui, toujours plus nombreux, les nouvelles générations de cinéastes témoignent, chacun à sa manière, de l’effondrement de leur pays, sous les coups de boutoir des crises successives. Car un film libanais subit l’Histoire dramatique de son pays et porte son histoire en même temps. Dès lors, comment se libérer du contexte tout en restant fort et pertinent ? C’est le défi auquel font face les cinéastes du Liban.

Alors, pourquoi mettre en lumière Beyrouth, ville divisée, ville-port, ville-transit ?

Parce que le cinéma reste l’une des manières les plus fortes de raconter un tout petit pays dont la réalité a dépassé les meilleurs scénarios d’amour et de haine, de passion, de déferlement de violence. 

Parce que Beyrouth, aujourd’hui dans le noir, en a besoin plus que jamais, sur cet écran, de cette lumière. 

Wissam CHARAF & Liana KASSIR

LES FICHES FILMS

 

À PARTIR DE LA 5ÈME

VOUS (LES ADOLESCENTS)

Réalisation : Valérie MREJEN
Date de sortie : 2022
Durée : 0h50
Genre : Documentaire
Pays : Liban/France

SYNOPSIS :

Le film donne la parole à des adolescents libanais, filmés dans différentes régions du pays. Tripoli, Saida, Hermel… Issus de différents milieux, ils s’expriment sur l’avenir du pays, leur avenir, leurs envies et leurs craintes, leurs modèles, le lien à la famille, la politique, les souvenirs. La drôlerie et la franchise enfantines côtoient une maturité d’adultes. A travers une série de questions simples et ouvertes, le documentaire dresse un portrait multiple de la jeunesse libanaise actuelle.

Mots-clés thématiques :
  • Adolescence
  • Liban
  • Portrait
  • Sociologie
  • Jeunesse
Disciplines :
  • Histoire
  • Français
  • Géographie

Séances salle Jacques TATI : Mardi 7 mai – 9h45

Début de la séance à 9h45 – Fin de la séance à 12h00

Rencontre après le film avec Wissam CHARAF, chef opérateur sur le film et la réalisatrice du film Valérie MREJEN.

 

 

 

 

À PARTIR DE LA 3ÈME

WEST BEYROUTH

Réalisation : Ziad DOUEIRI
Date de sortie : 1998
Durée : 1h45
Format : 35mn
Genre : comédie dramatique
Pays : Liban
Distinctions :

1998 – Prix François Chalais / Quinzaine des réalisateurs Cannes

1999 – nomination à l’Oscar du meilleur film étranger (Etats-Unis)

Mots-clés thématiques

  • Autobiographie
  • Grandir sous les bombes
  • Guerre civile
  • Résilience
  • Racine du conflit libanais
  • Jeunesse
  • Religion

Disciplines :

  • Histoire
  • Français
  • Géographie

SYNOPSIS :

Beyrouth, 13 avril 1975 : premier jour, officiel, de la guerre civile libanaise. Les passagers d’un bus palestinien sont massacrés par des miliciens devant Tarek et Omar, deux adolescents qui vivent dans les quartiers Ouest de Beyrouth, la partie musulmane de la ville. Les chrétiens maîtrisent Beyrouth Est et cette division géographique est le symbole d’un pays et d’un peuple désormais désunis. Pourtant, Tarek et Omar feignent d’ignorer la tragédie qui se déroule sous leurs yeux, bien décidés à profiter de leur jeune âge pour continuer à s’amuser. Surtout que leur école a fermé. En compagnie de May, une jeune chrétienne, ils vivent cette première année de guerre dans l’insouciance, découvrent leurs pulsions naissantes et leur sexualité. Mais progressivement, ils sont happés par l’engrenage de la violence.

Pour aller plus loin :

Page du film

Dossier de presse

http://3b-productions.com/wp-content/uploads/2015/11/West-Beirut-DP.pdf

Séances salle Jacques TATI :

  • Lundi 6 mai – 14h00
  • Mardi 7 mai – 14h00
    Début de la séance à 14h00 Fin de la séance à 16h30

Rencontre après le film avec Wissam CHARAF, Liana KASSIR et Sandrine FLOC’H programmatrice du festival.

À PARTIR DE LA SECONDE

A GIRL WALKS ALONE AT NIGHT

Réalisation : Ana Lily AMIR
Date de sortie : 2015
Durée : 1h45
Genre : Fantastique
Pays : Iran / USAi
Distinctions / festivals : Présenté au festival du film de Sundance 2014 dans la sélection NEXT.
Prix Révélation Cartier – Festival du Cinéma Américain de Deauville 2014 / Festival de Sundance 2014.

SYNOPSIS :

Dans la ville étrange de Bad City, lieu de tous les vices où suintent la mort et la solitude, les habitants n’imaginent pas qu’un vampire les surveille. Mais quand l’amour entre en jeu, la passion rouge sang éclate…
Film fantastique américain écrit et réalisé par Ana Lily Amirpour, sorti en 2014. Premier long métrage d’Amirpour, il s’agit de l’adaptation du court métrage du même nom réalisé par cette réalisatrice, lauréat du prix du meilleur court métrage du festival Noor du film iranien (en) de Los Angeles en 2012. Il a la particularité d’être tourné en noir et blanc et en persan, et a été présenté au festival du film de Sundance 2014 dans la sélection « NEXT ».

 

C’est comme si Sergio Leone et David Lynch avaient donné naissance à un bébé rock’n roll

iranien, et que Nosferatu avait rempli le rôle de baby-sitter pour cet enfant.

BAD CITY :

Je voulais faire un film iranien, mais la question, c’était comment. Comme je n’avais a priori

aucune chance de pouvoir tourner en Iran, la solution était d’inventer une ville entière. J’ai

fini par trouver une ville pétrolière isolée et vide, dans le désert de Californie. C’est comme ça

qu’est née Bad City, ville fantôme et fictive d’Iran. Et soudain, il n’y avait plus de règles. J’ai

créé mon propre univers et mes propres règles. 

Ana Lily AMIR

Mots-clés thématiques

  • Féminisme
  • Noir & Blanc
  • Fantastique / vampire
  • Graphisme, expressionnisme
  • Iran
  • Port du voile

Disciplines :

  • Histoire
  • Géographie
  • Arts plastiques
  • Sport

Pour aller plus loin :

Soutien GNCR / articles Dossier de presse /

Séances :

  • Au CINÉVILLE de Saint-Nazaire Mardi 7 mai – 9h30
    Début de la séance à 9h30
    Fin de la séance à 12h30

 

  • Au cinéma LA TOILE DE MER Lundi 6 mai – 9h30
 Début de la séance à 9h30 Fin de la séance à 12h30

Rencontre après le film avec Bamchade POURVALI, critique du cinéma iranien, directeur du site Iran cinéma Panorama et Emilie ROUGIER, responsable de la programmation skate du festival, skateuse, pionnière du skate féminin.

INTERVENANTS

Wissam CHARAF

Né à Beyrouth en 1973, Wissam est réalisateur et journaliste. Il collabore avec la chaîne ARTE. Il a, depuis, couvert diverses zones de conflit comme le Proche- Orient,l’Afghanistan, Haiti, le Darfour ou la Corée du

Nord. Il a en outre été assistant réalisateur sur des vidéo-clips de Noir Désir, Sinead O Connor, Ingrid Caven, tous réalisés par Henri-Jean Debon.
En cinéma, il a réalisé six courts-métrages de fiction : Hizz Ya Wizz, Un héros ne meurt jamais, L’armée des fourmis, Après et Souvenir inoubliable d’un ami, Pas de panique ainsi qu’un documentaire It’s all in Lebanon. Son premier long-métrage Tombé du ciel a été sélectionné à l’ACID – kCannes.

Dirty Difficult Dangerous son second long métrage est sélectionné au Festival de Venise 2022 dans la section Giornate degli Autori, dont il fait l’ouverture. En 2023, il a présenté à Venise en sélection officielle son nouveau court métrage intitulé Et si le soleil plongeait dans l’océan des nues, prenant part ainsi à ce festival prestigieux pour la deuxième année consécutive.

 

Liana KASSIR

Liana a grandi à Beyrouth. Après des études de cinéma (Paris, 2010), elle retourne au Liban et travaille en tant que scénariste et réalisatrice, mais aussi commissaire d’exposition ou animatrice de ciné-clubs. Après plusieurs court-métrages, elle co-réalise “La Mer et ses Vagues”, son premier long-métrage de fiction, sélectionné à l’ACID – Cannes 2023.

Depuis 2017, elle travaille au sein de l’association “Nadi Lekol Nas” qui archive, numérise et distribue des films de patrimoine.

 

Emilie ROUGIER

Emilie, musicienne autodidacte, skateuse, surfeuse, pilote les synthétiseurs analogiques au sein des groupes de noise rock français Marvin et La Colonie de Vacances pendant presque deux décennies. Elle est aussi DJ et a joué notamment dans les festivals Les Embellies (Rennes), Less Playboy is More Cowboy (Poitiers), Les Rockomotives (Vendôme), Le Festival international du film d’animation (Annecy) et pour la soirée d’inauguration du Printemps de L’Art Contemporain à La Friche Belle De Mai (Marseille).

En 2013, elle élabore la musique du documentaire Le Monde Est Derrière Nous de Marc Picavez (coup de cœur du jury du festival Point et grand prix du jury du festival de Lanton), et compose depuis 2021 les musiques des bandes-annonces du festival de cinéma nazairien Zones Portuaires, dans lequel elle officie également en tant que programmatrice et animatrice événementielle.Régulièrement sollicitée pour créer des habillages sonores de pièces de théâtre ou de spectacles de danse contemporaine, elle compose en 2022 la bande-son originale d’Hostile (spectacle de théâtre d’objet de la compagnie Bakélite), en 2023 celle de Mathilde et Claire (spectacle de théâtre d’objet de la compagnie Les Becs Verseurs), elle composera et jouera même sur scène pour (S)acre, spectacle de danse écoféministe de la compagnie D.A.D.R, créé en 2017. Elle exprime aussi sa créativité dans des productions radiophoniques. En 2020, elle crée Ma Guitare, une pièce radiophonique en trois épisodes, sélectionnée au festival brestois « Longueurs d’Ondes », et réalise son premier documentaire sonore en 2023 sur le Girls Rock Camp du Jardin Moderne à Rennes (sélection « Petites Ondes » au festival « Longueurs d’Ondes » 2024)

Originaire de Montpellier, elle vit et travaille aujourd’hui en Bretagne..

 

Bamchade POURVALI

Bamchade Pourvali est docteur en cinéma. Il a enseigné à l’Ecole Polytechnique et à l’Université Gustave Eiffel. Spécialiste de l’essai filmé et du cinéma iranien, il est l’auteur de livres consacrés à Chris Marker (Cahiers du cinéma, 2003), Jean-Luc Godard (Séguier, 2006) et Wong Kar-wai (Amandier, 2007) et le rédacteur de dossiers pédagogiques sur L’Homme à la caméra de Dziga Vertov(CNDP, 2010), Iranien de Mehran Tamadon(CNC, 2016) et My Sweet Pepper Land d’Hiner Saleem (CNC, 2017). Il dirige le site Iran ciné panorama consacré à l’Histoire et à l’actualité du cinéma iranien. Il a publié plusieurs ouvrages dont Chris Marker (Cahiers du cinéma, 2003), Godard neuf zéro, les films des années 90 de Jean-Luc Godard (Séguier, 2006), Wong Kar-wai, la modernité d’un cinéaste asiatique (l’Amandier, 2007).

 

Valérie MREJEN

Valérie est née en 1969 à Paris, où elle vit et travaille. Représentée par la galerie Anne-Sarah Bénichou à Paris, ses travaux ont fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Elle a réalisé plusieurs courts-métrages, des documentaires (Pork and Milk, 2004, Valvert, 2008) et un long métrage de fiction, En ville, co-réalisé avec Bertrand Schefer (Quinzaine des réalisateurs, Cannes 2011), tourné en grande partie à Saint-Nazaire. Elle a publié Mon grand-père, 1999,

L’Agrume, 2001, Eau sauvage, 2004, aux éditions Allia, et Forêt noire, 2012, Troisième personne, 2017 aux éditions P.O.L. En 2021, elle met en scène avec Mohamed El Khatib Gardien Party sur et avec des agents d’accueil de musées. Elle est accueillie en ce moment en résidence au Théâtre de Saint-Nazaire.

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