Les invités

Stéphane Bak (sous réserve) (Mardi 11 juin)
Stéphane Bak né le 19 septembre 1996 au Blanc-Mesnil, est un acteur et humoriste français, jeune prodige à la carrière fulgurante. Considéré comme le plus jeune comique de France en 2012, il poursuit sa carrière dans des films remarqués, comme Elle de Paul Verhoeven pour n’en citer qu’un. Stéphane Bak sera cette année à l’affiche de trois films : L’Adieu à la nuit d’André Téchiné, La miséricorde de la jungle (Étalon d’or au dernier Fespaco) et Roads qui sortira en juillet… et qu’il vient nous présenter ici en avant-première.

Samuel Bollendorff (Mardi 11 juin)
Samuel Bollendorff est photographe et réalisateur. Il interroge la place de l’humain dans les sociétés du XXIème siècle. Pionnier du documentaire interactif et des projets transmédias, il explore les nouvelles formes d’écritures audiovisuelles et leur transposition dans l’espace public. Son travail photographique, ses films et ses installations alimentent son questionnement sur l’image comme outil de réflexion politique.

Anne-Laure Brénéol (Mardi 11 juin)
D’abord réalisatrice de courts-métrages, de documentaires, en particulier autour des gens du voyage et de longs-métrages (En Plein Caubère), elle co-fonde Malavida avec Lionel Ithurralde en 2004. Ceci pour le plaisir cinéphile de revoir des œuvres adorées, devenus invisibles ou jamais sortis en France, et de (re)donner à des films différents et à leurs auteurs, le chemin des écrans, notamment Joachim Trier ou Bertrand Mandico ou d’immenses cinéastes comme Menzel, Vera Chytilova, WJ Has, Bo Widerberg ou Skolimowski.

Jean Pierre Daroussin (Dimanche 9 juin)
Jean-Pierre Darroussin découvre le théâtre au lycée. Grâce à Ariane Ascaride, son amie du Conservatoire, Darroussin intègre dès 1985 la famille Guédiguian. Gagnant ses galons d’acteur populaire, il accède aux premiers rôles à la fin des années 90. (15 août, Le Coeur des hommes, Ah ! si j’étais riche). Apprécié pour son talent comique, il révèle pourtant dès Le Poulpe, en 1997, une facette plus sombre et mélancolique. En 2011, il rejoint l’univers poétique d’Aki Kaurismäki dans Le Havre. Il accepte à sa création en 2015 d’être le parrain du festival de Saint-Nazaire.

Nadir Dendoune (Vendredi 7 juin)
Journaliste indépendant, Nadir travaille régulièrement pour le Courrier de l’Atlas depuis 2013. Il est par ailleurs réalisateur de documentaires et auteur. Son livre « Un tocard sur le toit du monde » a été adapté au cinéma, et sorti sous le titre L’ascension. Il est de triple nationalité, française, algérienne et australienne… Dans son 4e livre, Nos rêves de pauvres, publié en 2017, il reprend et étoffe ses chroniques sur l’histoire de sa famille. Des figues en avril, un documentaire consacré à sa mère, est sorti en salles en avril 2018.

Benedikt Erlingsson (rencontre skype) (Lundi 10 juin)
Benedikt Erlingsson est un réalisateur, auteur et acteur islandais. Son dernier film Woman at War, ode à l’engagement citoyen et immense succès est sorti en salle cette année. Des chevaux et des hommes, était son premier long-métrage en tant qu’auteur-réalisateur, pour lequel il a reçu le prix des Nouveaux Réalisateurs au Festival International du Film de Saint-Sébastien en 2013 et s’est vu décerner plus de 20 récompenses internationales.

Martin Gracineau (Mardi 11 juin)
Martin Gracineau vit et travaille à Nantes. Ingénieur du son, il intervient à tous les stades de la fabrication de la bande sonore : prise de son, montage et conception sonore, mixage. Il aime surtout le documentaire, mais pratique aussi le long-métrage, le téléfilm ou la série (Les Petits ruisseaux, Ni à vendre ni à Louer de Pascal Rabaté, Lulu Femme nue de Solveig Anspach… ), la muséographie (contenus sonores pour le Chateau des Ducs de Bretagne…) ou encore l’art sonore (création pour le Mémorial à l’Abolition de l’esclavage de Nantes…).

Samir Guesmi (sous réserve) (Samedi 8 juin)
Samir Guesmi est un comédien de théâtre et de cinéma. Né à Paris en 1967, il grandit au sein d’une famille d’immigrés algériens de huit enfants, avec un père ouvrier de chantier et une mère femme de ménage. Pas très bon élève à l’école, le théâtre a donné un sens à son existence. Il multiplie les apparitions marquantes (Ne le dis à personne, Adieu Berthe, Un conte de Noël…). En 2011, il est l’amoureux de jeunesse inoubliable de Noémie Lvovsky dans le film Camille redouble, rôle qui lui vaut une nomination au César du meilleur acteur dans un second rôle.

Emmanuelle Jacq (Mardi 11 juin)
Elle a été pendant 10 ans directrice de production de fictions et de documentaires pour différentes sociétés. Au fur et à mesure, son attrait pour le documentaire de création s’est affirmé, tout comme celui de travailler en région. Elle a alors intégré l’équipe des films du balibari basée à Nantes, comme productrice-gérante jusqu’en 2013. Durant 4 éditions, elle sera aussi Secrétaire Générale du Festival des 3 Continents . Elle a produit Pas comme des loups de Vincent Pouplard. Elle a rejoint l’équipe d’A PERTE DE VUE en 2018 pour y développer ses projets et collabore également avec d’autres sociétés (D’un Film l’Autre, 8,7… ).

Didda Jónsdóttir (Mer. 5, Ven. 7 et Sam. 8 juin)
Didda Jónsdóttir est une poétesse et actrice islandaise. Sa carrière est également marquée par ses performances de musicienne, elle est la chanteuse du groupe de rock finlandais Mina Rakasten. Au cinéma, Didda Jónsdóttir joue dans quatre films sous la direction de Sólveig Anspach. Elle débute en 2003 avec le film Stormy weather aux côtés d’Élodie Bouchez puis poursuit avec Back soon, Queen of Montreuil et L’Effet aquatique. Elle sera avec nous, invitée d’honneur durant toute la semaine du festival.

Guillaume Mainguet (Lundi 10 juin)
Auteur, réalisateur, critique de cinéma, Guillaume Mainguet a rejoint en 2007 l’équipe du Festival des 3 Continents, d’abord comme responsable du pôle Publics, puis depuis 2009 en tant que responsable de l’atelier de coproduction internationale Produire au Sud. « Produire au sud » est un atelier de formation à la coproduction internationale. Il a été créé en 2000, à Nantes, afin de soutenir la création d’un réseau de jeunes producteurs d’Asie, d’Afrique et d’Amérique.

Hélène Milano (Dimanche 9 juin)
Hélène Milano est une réalisatrice, actrice et documentariste française. Nos amours de vieillesse est son premier documentaire. En 2010, elle tourne Rêves de Casaques, et en 2012 Les Roses noires. À travers ses documentaires et ses mises en scène, elle donne la parole aux personnes peu entendues de la société à cause de leur statut social, leur condition, leur origine et leur culture. Proche des jeunes, elle participe à des résidences d’artistes en établissement scolaire, et anime régulièrement des ateliers de théâtre, notamment à Marseille.

Fermin Muguruza (Samedi 8 juin)
Né à Irun, Fermin Muguruza est surtout connu du grand public comme chanteur. Il commence dans les années 1980 avec le groupe Kortatu, puis rejoint Negu Gorriak. Des artistes comme Manu Chao et Zebda viendront collaborer à ses albums. Muguruza s’est lancé depuis quelques années dans le cinéma, avec la création de musiques de films, mais aussi la réalisation de documentaires. En 2014, il édite un roman graphique, Black is Beltza, la source du film éponyme oscillant entre fiction et réalité qu’il présente cette année au festival.

Rabah Naït Oufella (Vendredi 7 juin)
Rabah Naït Oufella est né dans une famille kabyle venue s’installer à Paris peu avant sa naissance. Il a quatorze ans quand Laurent Cantet l’intègre à sa classe de jeunes adolescents dans Entre les murs, film qui remporte la Palme d’or lors du Festival de Cannes 2008 et une nomination aux Oscars. Il décroche son premier rôle important dans Nocturama de Bertrand Bonello. Puis, il joue Adrien, un jeune étudiant en école vétérinaire, dans Grave de Julia Ducournau, présenté lors du Festival de Cannes 2016.

Anna Novion (Dimanche 9 juin)
Anna Novion née d’un père français et d’une mère suédoise, tourne son premier court métrage à l’âge de 19 ans. Elle a soutenu une thèse sur Ingmar Bergman à la faculté de cinéma de St-Denis. Partagée par deux cultures, attachée aux relations humaines et aux sentiments, elle filme les émotions quotidiennes sur un ton naturellement simple et humoristique. Elle signe avec Rendez-vous à Kiruna un road-movie drôle et décalé et offre à son compagnon, Jean-Pierre Darroussin, un rôle d’homme et de père incroyablement émouvant.

Hélène Robert (Dimanche 9 juin)
Hélène Robert est diplômée des Beaux-Arts. Photographe documentaire, elle collabore avec la presse écrite et l’édition. Son travail de l’image investit différents champs du réel, comme des surveillants de prisons, des vierges consacrées ou des chasseurs corses. Elle vient nous présenter son dernier film Brise-lames qu’elle a réalisé avec Jeremy Perrin. Leur mise en scène met toujours en valeur l’étrangeté des récits. En s’en remettant au surnaturel, ce documentaire et ses intervenants nous parlent d’une humanité bien réelle.

Federico Rossin (lundi 10 et mardi 11 juin)
Après des études de littérature, d’histoire de l’art et de philosophie, Federico Rossin devient historien du cinéma, conférencier, formateur et passeur d’images. Il mène ses recherches dans le domaine du cinéma expérimental, documentaire et d’animation. Depuis 2007 il travaille comme programmateur indépendant pour de nombreux festivals (États généraux du film documentaire de Lussas, Cinéma du Réel, DocLisboa, etc) et cinémathèques (Film Museum de Vienne, Cinémathèque Française, Cineteca Italiana, etc).

Marie Roué (Jeudi 6 juin)
Marie Roué anthropologue, est Directrice de Recherches Emérite au CNRS et dirige l’équipe «anthropologie écologique et conservation» au Museum d’histoire naturelle de Paris. Ses recherches portent sur les rapports entre sociétés et environnement du XIXe siècle à aujourd’hui, documentant notamment l’évolution de la gestion des espaces et des espèces dans un système mondialisé. Ses travaux mettent en valeur les organisations sociales, les savoirs, les savoir-faire et les représentations autochtones en se fondant notamment sur l’observation des pratiques sami en Norvège et en Suède.

Antoine Russbach (Jeudi 6, vendredi 7 juin)
D’origines suisse et sud-africaine, Antoine Russbach nait et vit à Genève jusqu’à ses 20 ans. Il pratique l’art dramatique pendant 8 ans en parallèle de l’école obligatoire, puis suit des études de réalisation/scénario en Belgique à l’IAD (Institut des Arts de Diffusion). En 2008, il co-réalise Michel avec Emmanuel Marre. En 2009, il réalise Les Bons Garçons, son film de fin d’étude. Il travaille ensuite comme scénariste pour différents formats TV et cinéma. Ceux qui travaillent est son dernier opus.

Emmanuel Vigne (Dimanche 9 juin)
Travaillant à Marseille dans la diffusion cinématographique depuis le début des années 90, Emmanuel Vigne est le créateur, en 2001, du lieu alternatif Videodrome, qu’il a tenu pendant onze ans. Après avoir monté parallèlement une structure de production, il co-réalise le film Zone Portuaire, sur l’histoire du port de Marseille. Il décide alors de développer cet intérêt pour la ville portuaire en créant, en 2010, le festival Zones Portuaires à Marseille, et en particulier sur le toit-terrasse de la Cité Radieuse le Corbusier. En 2012, il prend également la direction du cinéma le Méliès, à Port-de-Bouc, où se déroule désormais une partie du festival.

Nicolas Wadimoff (Vendredi 7 juin)
Producteur et réalisateur suisse, il est le membre fondateur de l’association Etat d’Urgences, collectif chargé de la gestion de l’USINE, centre culturel alternatif à Genève. Après Les Gants d’Or d’Akka, il réalise Les Clandestins en 1997, auréolé de nombreux prix à travers le monde, Aisheen primé à la Berlinale, puis Opération Libertad sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes et, en 2018, Jean Ziegler, l’optimisme de la volonté. L’Apollon de Gaza a fait cette année l’ouverture de la Semaine de la Critique de Locarno.

Ollivier Moreels (Vendredi 7 et Mardi 11 juin)
Artiste plasticien et réalisateur multimédia, professeur d’enseignement artistique aux Beaux-Arts de Nantes et Saint-Nazaire et intervenant cinéma. Il favorise les projets collectifs au travers de nombreuses collaborations. En créant des protocoles qui jouent sur les notions de point de vue, de langage et de transposition, il met en scène des rencontres particulières entre des personnes et des lieux. Ses œuvres peuvent prendre la forme de films, d’installations ou d’éditions, expos et diffusions et il collabore aussi avec le spectacle vivant.

Marc Picavez (Lundi 10 et Mardi 11 juin)
Après des études de sociologie, Marc Picavez réalise Bul déconné ! avec Massaër Dieng. Il tourne ensuite plusieurs courts-métrages sélectionnés dans des festivals internationaux. En 2013, il réalise sa 1ère exposition personnelle Seamen’s Club produite par le LIFE à St-Nazaire. En 2016, il réalise La mer est mon royaume, coproduit avec Arte France, et Yaadikoone. Il écrit actuellement le long métrage Les flamboyants et développe le projet Rivages qui s’intéresse aux personnes réfugiées accueillies dans différentes villes portuaires européennes.